SCEA BONTE

Depuis 3 générations, la famille élève inlassablement veaux, vaches, cochons, couvée,… même si maintenant l’élevage bovins laitier constitue l’essentiel de l’activité de la ferme.

Mon père, Roger, a débuté la production en agriculture biologique sur une partie de la surface totale (de 80 ha à ce moment) dans les années 1970, bien avant que la « bio » ne devienne à la mode. Les temps n’ont pas toujours été faciles pour qui voulait aller à contre-courant des préconisations et des pratiques locales, mais il a tenu bon.

Aujourd’hui, après mon installation, un agrandissement et une conversion de l’ensemble de la ferme à l’agriculture biologique, l’élevage compte 80 vaches laitières et les « élèves » (l’ensemble des génisses de 0 à 3 ans, age du vêlage) sur environ 150 ha de terres superficielles, donc séchantes en été.

Et des vaches, ça mange ! Et même énormément. De ce fait, la quasi totalité de la surface est dédiée à l’alimentation du troupeau : herbe à pâturer (pâturage de mars à décembre), luzerne, trèfle, méteil (mélange de céréales et protéagineux), maïs, épeautre (pour les veaux),… Seul un peu de blé panifiable est cultivé et vendu à la coopérative Biocer. Les achats ? Quasiment rien. Ah si, il faut bien acheter le sel !

Pour s’occuper d’un tel cheptel, je ne suis bien sûr pas seul. Benoît, salarié de longue date, m’épaule efficacement. Camille, salariée à temps partiel, s’occupe de la traite du soir. Sans oublier ma femme qui m’aide à ne pas finir trop tard le week end !

Quant à moi, Vincent, jeune marié et bientôt papa, les projets ne manquent pas, qu’ils soient personnels ou professionnels. La mise en place d’un laboratoire de transformation pour la vente directe en est un, et non des moindres. Pouvoir aller d’un bout à l’autre de la chaîne, de l’herbe à la tartine beurrée , est un de mes souhaits que « La ruche qui dit Oui » peut m’aider à réaliser.